Dans la gueule du lourd
Dans la gueule du lourd
Je me suis jeté dans la gueule du lourd
J'ai su, dès que nos regards se sont croisés
Je n'ai vu aucun échappatoire, j étais seul et coincé
Il a surgi de nulle part, pour raconter sa vie
Je le vois s'approcher de moi, et je suis au bout de ma vie.
Il part en monologue, il parle c'est monotone
Ambiance pesante, ce gros lourd en fait des tonnes
Un je sais tout bon à rien, qui étale son savoir
Je dois l'écouter, alors que je ne peux pas me le voir
Dans ses histoires, il joue les conquistadors
Se prends pour une star, mais ce n'est qu'un con qui s'adore
Dans sa chambre, je suis sur qu'il y a sa tête sur un poster
Tout le contraire, du mec qui a le syndrome de l'imposteur
Incroyable d'être aussi bête, et aussi sûr de soi
Je l'imagine témoigner sur Tellement vrai, ou c'est mon choix
Pas l'impression que ça le touche, quand le malaise est palpable
Un malade incapable, de fermer sa grande bouche
Je suis dans une autre dimension, ce n'est pas un trouble de l'attention, mais je ne vais pas perdre de temps avec ce relou
Ma tête en pleine ébullition
Mais si je débas, il y aura tension, et je ne vais pas mettre de gants, avec ce relou
Je n'en peux plus, il faut qu'il ferme sa..
Non mais jamais il ne la ferme sa..
Je vais lui lâcher un gros ferme..
Ferme la, ferme la, ferme ta "biip"
Je ne réponds plus que par des onomatopées
Comment il fait pour ne pas sentir que je n'en ai rien a taper
Tant de trucs à dire sur pas grand chose, c'est quand même épatant
Je cherche une issue, mais c'est juste impossible de s'échapper
À chaque esquive, une nouvelle anecdote
Ça tourne vite en rond, il pipote, il radote
Je comprends qu'il n'ait pas de pote avec qui papoter
Il se tripote, il se la pète avec sa vie pétée
Et il mitonne pour pimenter son intimité sentimentale
Je m'étonne de m'inquiéter à moitié pour sa santé mentale
C'est lui qui doit se faire suivre, mais il ne veut pas me lâcher
Mais moi je ne suis pas son psy, je vais finir par le clasher
Parce que sa vie de merde, moi, je n'en n'ai rien à faire
Ecouter ses conneries, c'est pire que vivre l'enfer
Et sur la vie de ma mère, je men fous de la vie de ta mère
Je deviens austère, mais p*tain quand tu n'as rien à dire, faut se taire
Je suis dans une autre dimension, ce n'est pas un trouble de l'attention, mais je ne vais pas perdre de temps avec ce relou
Ma tête en pleine ébullition
Mais si je débas, il y aura tension, et je ne vais pas mettre de gant avec ce relou
Ferme la, ferme, la ferme la x3
Ferme la, ferme la,ferme ta..